Jessy, 15 mois, blocage debout
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Une petite vidéo pour montrer le dynamisme de Jessy dans les exercices. L’objectif est que Jessy “ouvre ses oreilles”, et exécute les ordres demandés, dans la vitesse et la joie. La précision sera mise plus tard. Elle me percute au rappel, mais c’est bon signe, elle est dans la joie et l’action. Elle a le temps d’apprendre à freiner!
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De nombreuses disciplines canines comportent un exercice d’absence, c’est à dire le conducteur met le chien dans une position prédéfinie puis s’éloigne , le chien devant rester dans la position demandée. Suivant les disciplines, l’absence se fait seul ou en groupe, avec ou sans distraction imposée (autre chien qui travaille, commissaire qui passe, jeté d’appâts). Sans compter les distractions non imposées (chien qui court le long du grillage, lapin qui traverse le terrain ..).
Cet exercice est aussi utile en dehors des sports canins, dans la vie courante (laisser son chien à l’entrée d’un magasin, le chien dans son panier pendant que le sol sèche après un nettoyage, ..)
Il y a 2 façons d’interpréter cet exercice:
Et donc s’il la quitte, il est sanctionné. On est dans une technique “d’évitement de la contrainte”, le chien apprends que quitter sa position est signe d’inconfort plus ou moins grand. Cette approche provoque un certain stress chez le chien.
La différence peut paraître subtile, voire inexistante avec l’approche précédente, mais c’est au contraire fondamentalement différent. Dans ce raisonnement, on apprend au chien à rester en le récompensant s’il reste en place. Il comprend que rester dans cette position est source de confort. Cette approche provoque un manque de fiabilité dans l’exercice. Si autre chose de plus agréable se présente, le chien va quitter sa position.
Utiliser les 2 méthodes, mais dans un contexte de conditionnement opérant. C’est à dire qu’on va récompenser le chien lorsqu’il reste dans la bonne position, et on va lui rendre désagréable le fait de quitter cette position. J’ai bien écrit “rendre désagréable”, et pas “punir le chien”! L’objectif étant que le chien doit trouver facilement la solution pour échapper à cet inconfort, tout simplement en revenant de lui-même dans la position qu’il n’aurait pas du quitter. Ce retour à la position de référence après réflexion du chien doit évidement être fortement récompensé. Une des solution classique pour créer cet inconfort contrôlé est d’utiliser une longe.
Ce sont les 3 points à travailler pour maîtriser cet exercice. Et comme toujours, on ne travaille qu’une seule chose à la fois.
Si on travaille la distraction, on le fera à courte distance sur une courte durée.
Si on travaille la distance, on le fera sans distraction, sur une courte durée.
Si on travaille la durée, on le fera sur une courte distance, sans distraction.
Lorsque ces 3 points fondamentaux sont maîtrisés, on peut en travailler 2 simultanément (Distance + durée, pas de distraction, etc).
De temps en temps, on travaillera les 3 simultanément, mais cela doit rester exceptionnel.
Une petite vidéo pour illustrer la distraction , puis la distance. Merci à Marion,à Fidji et à Axel (cameraman) pour leur collaboration.
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Il y a plusieurs années, dans le magazine “sans laisse”, j’avais lu une interview d’un formateur d’agent de sécurité cynophile. Il expliquait à ses élèves: “votre chien n’est pas une arme, c’est un collègue de travail armé”.
C’est seulement maintenant, plusieurs années plus tard, que je comprends toute la signification de cela, et que je fais la transposition avec les sports canins.
Il y a plusieurs façons de considérer le chien de sport, mais en gros, je les classe en plusieurs catégories.
Ne riez pas, ça existe encore. Heureusement, certains conducteurs se sont rendu compte que le “truc” avait un cerveau. Mais là encore, il y a plusieurs façon de voir les choses.
Certaines disciplines sont très friandes de cette approche.
C’est une approche moderne, dont la pierre angulaire est le conditionnement opérant. Le chien fait équipe avec son conducteur, les 2 ont envie de réussir. C’est bien évidement la solution que j’ai retenu avec Jessy et Heiko, mais ça, vous le savez déjà puisque vous lisez ce blog !
Et je ne résiste pas à vous en donner une petite dernière.
Si pour le chien, “aimer son maître” est synonyme d’amélioration de son confort (chien abandonné, chien battu , ..), alors ça fonctionne, mais les personnes qui pensent cela se trompent sur l’origine de l’obéissance du chien. Il se sont arrêtés en chemin sans aller au bout de leur réflexion, et ne comprennent pas pourquoi avec leur chien suivant, ça ne fonctionne plus.
Toujours dans ma recherche de “comment ça marche ce truc”, j’ai trouvé une vidéo qui explique les fondamentaux du flexpole.
Ca me donne des idées pour Heiko …..
Avant que les touristes envahissent les plages, quelques idées de jeux avec nos chiens, dans la bonne humeur
Voici une vidéo d’une école des chiots telle qu’elles devraient toutes être. L’objectif principal est de favoriser la relation entre le chiot et le maître. Et cela passe par des exercices ludiques. Les maîtres s’amusent, et les chiots aussi. La socialisation intraspécifique (entre chiots) et extraspécifique (avec d’autres espèces, en particulier les humains), se fait naturellement, elle est intégrée dans l’ensemble des exercices. Les bases de l’éducation d’un chien de compagnie sont posées (rappel, marche en laisse).
Et chose très importante, le chiot apprends à faire attention à son maître en toute circonstance, et non le contraire ….
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